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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 21:19

Ce stage-là était spécial...

 

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Spécial parce qu'il est l'aboutissement d'une graine d'idée germée dans mon esprit de Vertaco il y a... pfff un paquet d'années déjà !

Aucune hésitation au moment de choisir le lieu précis, ça ne pouvait être qu'aux Allières, lieu de mes 1ères sorties hors des sentiers battus lors de mon adolescence, et où j'ai vite compris que mon bonheur était dans dans ce genre de pré-là...

 

Spécial parce qu'il a regroupé 10 filles tous azimuts, venues des 4 coins de la France pour déconnecter, se mettre une bonne dose de sport dans les jambes et s'éclater sans retenue.

 

Spécial parce que le mélange des niveaux a donné une savoureuse mayonnaise, à base d'échanges mutuels et d'une formidable dynamique qui ont permis à chacune de se dépasser ou de se (re)découvrir à un moment ou un autre.

 

Spécial parce que j'y ai associé mon frère adoré Benjamin, notre moniteur en Or dans le canyon du Furon.

 

Spécial parce qu'on y a atteint le nirvana culinaire, valeur ô combien chère à mon coeur, grâce au talent de l'équipe d'Enzo de l'Auberge des Allières.

 

Spécial parce qu'il était le 1er d'une collaboration prometteuse avec Caro d'Altimètre Sport.

 

Spécial parce que la marque de produits énergétiques Watt a gentiment accepté de fournir une dotation produits pour faire découvrir ces gels dont je suis fan.

 

Un montage vidéo viendra prochainement illustrer ces 4 journées intenses, tant sur le plan sportif que relationnel... 

 

J'espère avoir pu vous transmettre à toutes mon amour pour mon massif d'origine, pour le sport, pour les bonnes choses de la vie... en tous cas vous me l'avez rendu au centuple : merci !

 

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Petite dédicace à Mélanie et Aurely, nos 2 blessées : le sport en montagne est source de grandes joies mais aussi, hélas, de petits ou gros bobos... Soignez-vous bien et revenez vite sur les sentiers en pleine forme...

 

    LE FILM by Caro : link

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 16:02

J'y vais, j'y vais pas ?... Grosse hésitation courant juin à quelques jours de la clôture des inscriptions au Tour des Glaciers de la Vanoise, que j'avais beaucoup aimé en 2009...

En pleines révisions intenses de concours, je me dis que de toute façon il va bien falloir commencer à augmenter le kilométrage pour ma prépa Grand Raid, alors hop, je clique : inscrite !

 

 Dimanche 1er juillet : Pralognan, 5h10 je m'élance dans le peloton de 500 coureurs à l'assaut du col de la Vanoise.

Le parcours a été un peu raccourci face à la menace d'orages, et nous fera passer par le col d'Aussois au lieu de celui de Chavière : 62 km au lieu de 73.

Moi ça me va, je connais pas le col d'Aussois, c'est toujours sympa de découvrir un nouveau coin !

 

Je pars à mon rythme, ne sachant pas trop ce que je vais donner... 

Ah oui j'ai oublié de préciser que j'ai planté mon concours, non sans y laisser pas mal de jus, nerveusement.

J'ai gardé un entrainement à l'envie pendant cette période, histoire de me vider la tête après l'avoir remplie ;-)

 

Cette 1ère ascension passe super vite, et le passage sur les dalles du lac des Vaches est toujours aussi magique !

Je bois un ptit coup vite fait au refuge de la Vanoise puis reviens sur Sandrine, avec laquelle j'échange quelques mots avant le passage des gros pierriers.

 

J'ai de bonnes sensations, les jambes répondent bien, et le cardio est nickel malgré l'altitude.

Le sentier me rappelle ma course de 2009, que j'avais terminée dans la douleur avec une tendinite au psoas...

Mais l'émerveillement est toujours au rendez-vous au pied de ces glaciers, de ces torrents bouillonnants qui dévalent entre des tapis de fleurs, et comble de chance, le soleil est de la partie.

Quoi de plus pour faire mon bonheur ?

 

Refuge de l'Arpont : arrêt express à la recherche d'un bout de banane, bon ce sera de la pomme alors, et un verre de coca !

Pas de fille en vue derrière moi, j'ai creusé l'écart dans la descente.

 

Vigilence dans la partie suivante où le ruissellement sur les dalles rocheuses est très piégeux...

Ca remonte ensuite  assez sec, conforme à mes souvenirs, je monte bien, je double quelques gars qui m'encouragent, sympas.

Quelques gouttes mais surtout le vent s'invitent à la fête, comme prévu par la météo. J'enfile la Gore Tex, me rappelant du coup de froid qui m'avait couté cher aux Ecrins l'an dernier.

 

Jonction jusqu'à Plan Sec : large piste herbeuse, pierrier, sentier en balcon se succèdent, ça court presque partout, c'est bien agréable de pouvoir relancer.

Quelques montagnes russes avant d'arriver au ravito en compagnie d'un vétéran avec qui je chemine depuis un moment.

 

Plan Sec, 5h de course : je finis ma poche à quelques mètres du ravito, ça c'est du timing !

Je recharge en eau (à la place de mon mélange énergétique maison) , attrape de la banane, un coca, pendant que les bénévoles aux petits soins me demandent si tout va bien.

Et oui, tout va bien ! Aucune idée de l'écart avec derrière mais j'en ai encore largement sous la semelle.

 

Je repars en compagnie de mon vétéran... Nous abordons le nouveau parcours, direction le Fond d'Aussois.

Je ressens un premier petit coup de mou que je contre à coup de gel.

Ce vallon est superbe, des Tarines nous regardent passer, impassibles.

Refuge du fond d'Aussois : on attaque la grimpette au col d'Aussois, le panneau rando annonce 2h, je me dis qu'il y en a pour 1h.

 

La 1ère partie passe bien, le sentier est bien visible, c'est pas trop raide. Un groupe de randonneurs en pause m'ovationne, merci ! Ils m'annoncent un "gros coup de cul" !

 

Et effectivement, ça se corse assez rapidement !

Le cheminement n'est pas facilement visible dans ce chaos minéral, et j'hésite plusieurs fois avant de trouver les kairns. Mon vétéran me double et je m'accroche derrière lui.

Je commence à sentir un coup de barre, progressivement, mais sans comprendre qu'il amorce une belle fringale.

 

Ca devient de plus en plus dur, gravir les dalles, les blocs rocheux, le tout avec les pieds trempés puisque ça ruisselle de tous les côtés.

Je me retrouve dans le dur sans avoir le temps de comprendre ce qui m'arrive.

J'enfile ma gore-tex un peu sous le col car je frissonne. Je réalise que je suis en pleine hypo (ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps) et qu'il va falloir rapido remonter la glycémie en vue de la grosse descente qui s'annonce.

 

Au col je mange un bout de barre, malgré le peu d'envie, et je bascule dans la descente.

Mais je n'ai pas les idées encore assez claires, je n'arrive plus à lire le chemin, je me vautre sans arrêt dans cet amas de rochers.

Allez, arrête tes conneries avant de te faire mal, mange un bon coup !

 

C'est vraiment le pire endroit pour faire une hypo, j'ai besoin de toute ma concentration pour descendre efficacement et ce n'est pas le cas, j'enrage contre moi-même !

Alors que le sentier redevient meilleur, je sens que je commence à retrouver tous mes moyens, je croque encore dans ma barre, les niveaux reviennent à la normale, enfin !

 

Ni une ni deux, je relance comme une malade pour combler le temps perdu dans ce début de descente catastrophique....

Je retrouve la patate et me régale à dévaler vers le refuge de Rittord  qui annonce la vallée de Pralo.

 

Ultime ravito avec un verre de coca à la volée, pleins d'encouragements des spectateurs, ça fait super plaisir !

Je cours à une allure soutenue, sans être dans le rouge, j'ai l'impression que plus rien ne peut m'arriver !

 

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Je retrouve Cathy et Bertrand au Roc de la Pêche, ça fait trop plaisir de les voir là, ils me donnent RV à l'arrivée.

Je n'ai de cesse sur ces 10 derniers bornes roulants de maintenir mon allure, relancer dès que c'est possible et ça répond super bien, quel dommage de n'avoir pu être aussi efficace là-haut, au col d'Aussois !

 

IMG 4585

 

 

 

Je retrouve mon vétéran à quelques km de Pralo, on s'encourage et je lui dis de s'accrocher à moi pour finir ensemble.

A 1 km de l'arrivée, dans un moment de relâchement, crac la cheville se vrille, grosse frayeur sur le coup avec une douleur bien réelle mais il m'en faut plus pour m'empêcher de finir comme une furie !

 

Les derniers mètres dans Pralo sont du pur bonheur, les encouragements, les applaudissements, la sensation d'avoir accompli une belle course, le bonheur d'en terminer de cette manière, bref... je kiffe ;-)

 

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Je franchis la ligne en 7h48', 1ère fille et 20e au scratch, heu-reuse !

 

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Au final, une petite foulure de la cheville dont mon kiné s'est occupé dès le lendemain, et surtout bien rassurée sur mes capacités du moment, c'était important de se tester sur ce type de distance.

Une remise à jour de la stratégie alimentaire, pour ne plus subir une telle fringale et perdre autant de temps !

 

MERCI à mon chéri qui sait me redonner confiance et sérénité quand je doute, à Cathy et Bertrand avec qui je partage tant, à Mimi et Francky pour leur soutien et leur amitié, à mes parents-fans et à tous ceux qui m'ont encouragée...

 

(photos Bertrand)

 

 

 

 

 

 

 

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 21:28

Découvrez le Team Rebloch'Power en pleine action ! 

Une super journée avec les potes, qui m'a permis de me vider la tête après un plantage de concours en beauté...

Et vous, êtes-vous plutôt rebloch ou plutôt power ?...

 

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 16:07
Mieux qu'on long discours, voici la vidéo qui retrace l'épopée fantastique de 4 filles dans le vent lors du Trail et Maratrail du Pic St Michel à Lans-en-Vercors !
     
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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 09:59

2 semaines après le Trail du Salève sur lequel je me suis régalée avec des sensations de grande forme, j'aborde le Marathon Race avec un peu d'inquiétude sur mon état de forme du jour.

Une semaine de formation incluant des tests physiques le lundi précédant la course, avec notamment une mini-séance lactique comme j'en avais pas fait depuis les entrainements au 800m (y a 10 ans... hier quoi !).

Résultat les jambes démontées pendant 2 jours, heureusement qu'on a pas fait ça en milieu de semaine !

Petit footing cool la veille pour tester les sensations : bon ça va, mes jambes ne pèsent plus 3 tonnes, la séance de vélo m'a fait du bien !

 

Nico m'emmène à Doussard où je retrouve notamment Martine qui m'explique qu'avec un dossard "élite", je n'ai pas besoin de faire la queue pour rentrer dans le SAS, comme je m'apprêtais à le faire !

Bien agréable il faut le dire !

 

Le départ est donné, je pars sur un bon rythme et me trouve juste derrière Maud Combarieu, et à quelques mètres d'Anne Valéro. L'autre Maud est déjà loin devant !

Ces 1ers km à plat passent bien, mais dès la 1ère montée, les fusées (Maud, Anne, Sandrine) me distancent. Je n'ose pas leur emboiter le pas, ayant peur de payer une montée trop rapide. Je monte donc à mon rythme, relançant dès que la pente se calme.

 

J'arrive sur Olivier, qui a 50 km et plus de 6h de course dans les jambes, on s'encourage mutuellement "Allez le Team Chabert !" (Chabert c'est le nom du fromager de notre patelin).

Je débouche sur le col de la Forclaz où les spectateurs sont nombreux, et où je retrouve ma famille et les potes qui sont au taquet !!!

On me dit que les fusées ne sont pas loin devant, mais bien que je sois fraîche, je sens déjà qu'accélerer sera difficile aujourd'hui.

Je rejoins le chalet de l'Aulp où m'attend la partie que j'affectionne le plus : l'Aulp-les Nantets : c'est chouette avec la vue sur le lac, roulant, ludique, ça va vite !

 

"Elles sont pas loin devant !".... Je vais devoir m'habituer à cette phrase car je vais l'entendre tout au long de ma course ! Je lève la tête pour scruter l'horizon mais je n'en vois aucune ! Pas loin, certes, mais pas à vue...

 

Ascension du Roc de Lancrenaz : un gars m'informe gentiment que ça semble revenir de l'arrière, d'ailleurs j'aperçois une fille qui grignote du terrain doucement mais sûrement.

A défaut de voir des carottes devant, va falloir résister au retour de derrière : ce sera la mission du jour !

 

J'ai un coup de mou dans ce Roc, malgré mon alimentation régulière, je repense au Salève et regrette de ne pas avoir eu les mêmes dispositions aujourd'hui, mais c'est ainsi.

La vue est superbe, assurément une des plus belles sur le lac.

La descente sur l'Aulp Riant Dessus se passe bien mais en attaquant la longue descente sur la piste pas très sympathique qui descend à Bluffy je me retrouve avec des points de côté !

 

Du coup ma vitesse en prend un coup, et cette descente monotone m'ennuie... La fille de derrière est maintenant devant, elle vient de me déposer d'une foulée rapide et efficace, le contraire de la mienne !

Me voilà donc maintenant 6e, mais ce recul va finalement être salvateur pour moi... Dès que la looooongue descente s'achève, je reprends du poil de la bête et relance sur les parties roulantes. Je redouble ceux qui m'ont dépassée dans la descente, et j'ai toujours en vue la 5e.

 

Près du ravito, on croise sur 50m ceux qui en sortent pour attaquer la montée vers le col de Bluffy : j'aperçois Sandrine (qui est alors 2e) et me dis avec dépit qu'elle doit avoir au moins 10' à 15' d'avance sur moi.

Ravito : j'y retrouve Nico, Sacha,Cathy et Bertrand qui s'occupent de remplir ma poche pendant que je m'envoie de la St Yorre et une pom'pote.

Je  ne suis pas très bavarde, moins souriante qu'à la Forclaz, la fatigue est quand même bien là.

Banane-coca rapido au ravito et je repars, sous les encouragements de Martine.

Le ravito m'a requinquée, j'avance à un bon rythme et finalement je me sens de mieux en mieux.

A Bluffy, Nico m'annonce la fille de devant à 1'30. Je n'ai aucune idée de son état de forme mais je décide de jouer le jeu jusqu'au bout et, profitant de ce regain de forme, j'attaque bien la montée aux Contrebandiers.

 

Un gars est avec moi et à nous 2, nous revenons sur la 5e qui semble avoir un coup de mou. Je profite de l'occasion pour la doubler, et revigorée, je retrouve des sensations pour monter super bien.

Petit bout de route, je cours au milieu des gars qui marchent, ça me confirme que je peux sûrement faire une belle fin de course et qui sait, revenir peut-être sur la 4e ?

 

La grimpette sévère pour atteindre le Baron fait décrocher le gars qui était avec moi depuis le ravito, et je suis en mode warrior à fond !

Juste un "détail" très contrariant : slurp, slurp, la poche à eau est vide !!!

Je passe à l'ancien téléphérique en trombe, bientôt ce ne sera plus que de la descente.

C'est là que je commence à cramper grave, obligée parfois de m'arrêter pour m'étirer les mollets et les adducteurs.

Je n'abandonne pas pour autant ma quête, je veux y croire jusqu'au bout !

 

Je taxe tous les randonneurs que je croise en descente, qui gentiment me passe leur bouteille pour quelques gorgées descendues à vitesse expresse, et j'essaye d'éviter les mouvements d'amplitude, mais pas facile sur cette descente technique où on saute de rocher en rocher...

 

Pré Vernet : Nico y est avec Sacha, je hurle depuis les virages du dessus "De l'eau, de l'eau !", et entends Sacha "Mais allez Papa dépêche-toi, va chercher de l'eau !"...

Nico me tend une bouteille de St Yorre (ben la même que tout à l'heure en fait !), me dit qu'Anne n'est pas loin, je file avec la bouteille à la main (pas très pratique le format 1,25 l !!!), ralentissant de temps en temps pour déboucher, boire, reboucher, et.... relancer !

 

J'arrive sur le Petit Port, personne en vue devant, je refile la bouteille à Nico et cours les derniers mètres avec Bertrand.

Je franchis l'arche en 5h17', et retrouve Anne qui est arrivée 4' avant.

 

Le soleil cogne fort, je vais me vautrer dans l'herbe à l'ombre, bien rincée par les efforts fournis sur ce dernier tiers de course.

J'engloutis une barquette de frites et une bière : super la ration de récup !

Contente d'avoir pu terminer ainsi, mais un peu frustrée aussi de n'avoir pu "jouer" avec les fusées...

En tout cas, ravie d'avoir couru avec un tel plateau, c'est toujours super de pouvoir se situer par rapport aux filles de ce niveau.

 

Allez, un ptit film pour vous récompenser d'avoir tout lu ;-)

 

 

 

 

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 21:09
Bon si vous avez bien suivi, vous savez que j'ai une grosse envie de mettre le dossard, envie décuplée par l'annulation de dernière minute de la Scott 1000 Bosses...
 
Après quelques hésitations, je me décide à prendre l'une des dernières inscriptions au Trail du Salève : 38 km, 2000 D+ et 2200 D- sont au programme de mon dimanche, après une semaine d'entrainement bien remplie.
Après quelques péripéties liées aux rotations des navettes pour le départ (différent de l'arrivée), nous voici avec Olivier sur la ligne de départ.
De gros nuages sont accrochés au Salève et une petite bise fraiche nous accompagne.
 
Je pars à mon rythme, ne sachant pas trop comment vont réagir les jambes aujourd'hui. Ma stratégie du jour : cours Forrest, cours !
Les premières grimpettes passent plutôt bien, et les relances également mais je ne sais pas ce que ça donnera sur la distance.
A l'approche des crêtes, le brouillard nous cueille ainsi qu'une bise bien frisquette, je frissonne un peu et espère ne pas choper un coup de froid.
C'est donc avec plaisir que j'aborde la 1ère descente du parcours en direction de la Croisette, il y fait tellement meilleur que sur les crêtes que pour un peu, on se croirait à Cannes surtout qu'il y du monde qui encourage ;-)
Ca c'était pour l'anecdote people, mais revenons à nos moutons.
 
Côté sensations, ça va super bien, pas de coup de mou, je rentre de plus en plus dans ma course.
Deux options s'offrent maintenant à moi pour la suite : soit je gère en considérant que cette course n'est qu'une étape dans ma préparation, soit je profite de ma forme et je me fais plaisir à l'instant présent...
Le choix n'est pas cornélien et j'ai vite fait d'opter pour la course "carpe diem" !
 
Je partage quelques moments de course avec des gars lors de la 2e montée du parcours vers la Bouillette, on échange quelques mots, c'est toujours sympa.
L'ultime ravito est bientôt là et j'ai le plaisir de retrouver Darling et mes ptits gars venus m'encourager, ça vaut tous les gels turbo !
Je vide rapido 1 verre d'eau, 1 verre de coca, attrape 3 bouts de banane en vol et file illico vers la récompense de la matinée : la descente d'Orjobet (wéééé, c'est la récré !).
Pas besoin de refaire le plein d'eau, je suis partie avec la poche remplie à ras bord et vu la température, j'ai de quoi tenir jusqu'au bout.
Je dévale la descente en slalomant entre les promeneurs qui doivent se faire quelques frayeurs avec ces coureurs tous azimuts (n'est ce pas Oliv !), je me régale et bénis mes nouvelles pompes de trail qui me procurent une telle sécurité et une telle précision dans cette descente technique avec son passage ludique dans la grotte du même nom.
 
Darling est à nouveau en bas avec la Go Pro et les zouzous font quelques mètres à mes côtés en m'encourageant.
La partie roulante jusqu'au pied de Grande Gorge me parait + longue qu'il y a 2 ans, mais ça parait finalement logique  puisqu'on ne descendait pas par le même endroit.
 
Enfin te voilà, redoutable montée ! J'ai pas peur tu sais !
Je l'attaque sur un bon rythme, régulier, préférant des petits pas rapides à de grandes enjambées qui pourraient concourir à cramper les mollets !
Je n'ai aucune idée de l'écart avec mes poursuivntes, mais il me semble avoir creusé l'écart.
A défaut de bataille, je commence à lorgner sur ma montre et à viser un 4h10 qui me satisferait pleinement.
 
Je rattrape 3 gars dans cette montée, en montant super régulièrement, puis débouche sur les crêtes où de nombreuses personnes m'encouragent, merci !
Je relance sans aucun problème dès la montée terminée, bon sang que c'est bon quand la machine tourne comme ça !
Je sais l'arrivée proche, un coup d'oeil sur ma montre, on oublie les 4h10, en descendant bien je dois pouvoir approcher les 4h !
Ni une ni deux, voilà la Maï qui en remet une louche, boostée par ce nouveau et ultime challenge du jour, encore du slalom-randonneurs, certains m'encouragent, d'autres râlent mais moi je ne vois que mon chrono qui tourne et qui se rapproche des 4h fatidiques !
 
Fin de la descente, il reste un bon km de plat sur la route, ouch les jambes sont quand même lourdes, là !
Le seuil des 4h est passé, pas grave, je savoure la dernière ligne droite en empoignant mon Sacha qui franchit l'arrivée avec moi (1e F, 26e scratch) !
Finalement il m'aura manqué 3 minutes pour passer sous les 4h mais je suis super super contente, moi qui partais plutôt pour 4h30 de course !
Une victoire qui fait du bien après une saison 2011 difficile (mais dont j'ai tiré beaucoup d'enseignements) mais surtout un concentré de supers sensations sur tous les terrains rencontrés aujourd'hui : montées, descentes, relances... J'ai tout aimé !
 
Victoire que je dédie à un ami qui, à l'heure où je franchissais l'arrivée, quittait la vie... Ciao Brice...
Carpe diem...
 
 
 
 
 
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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 17:03

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 Je me faisais vraiment une joie de participer à la Scott 1000 Bosses, ayant plus roulé que couru depuis que j'ai rangé mes skis... De belles sorties et des sensations de plus en plus sympa à l'approche du jour J, j'avais hâte de voir que ça allait donner "en vrai" !

 

Ben ce sera pour une autre fois, l'épreuve ayant dû être annulée à 30' du départ, après le constat des dégâts laissés sur la route par la tempête de la nuit précédente : branches, débris, voire lignes électriques... En trail, passe encore, mais là en vélo de route : no way !

 

Bon allez pas grave, des courses à préparer, j'en ai encore quelques unes en stock ;-)

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 21:44

    En lisant le journal la semaine dernière, je tombe sur un article annonçant un nouveau trail du côté de Seyssel 3 jours plus tard : les Princes en Foulées avec un 26,5 km pour 1100 D+, parfait pour poursuivre mon débridage en ce début de saison.     

 

Météo maussade mais pas de pluie finalement au départ, ce qui se fait rare en ce moment ! Je pars sur un bon rythme car les 3 premiers km sont du plat sur la piste cyclable en bord de Rhône, donc autant pousser un peu la machine au démarrage !   

 

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Dès la bifurcation sur le 1er chemin ça grimpe bien pentu, j'alterne marche rapide et petite course, je relance dès que c'est possible, les jambes répondent bien malgré une grosse sortie vélo l'avant veille, cool !

 

Je profite d'un petit replat pour doubler et relancer sur une monotrace en blacon super chouette, dominant le val de Fier. Après un passage au point haut, c'est la descente vers St André, grasse et piégeuse à souhait : un bon bain de boue pour les pompes et quelques figures non répertoriées ponctuent cette dégringolade.

 

Je zappe le ravito  car j'ai suffisamment entre ma poche à eau, mes 2 gels Watt et 1 barre de céréales, et entame la 2nde ascension de la matinée sur une large piste forestière qui n'en finit pas. J'arrive malgré tout à courir sur une bonne partie de cette montée, j'aperçois non loin devant la 2e.

Une zone de pâturages marque la fin de la montée et je me lance dans la descente, à nouveau sur une piste forestière qui nous ramène dans les hameaux au pied de la montagne des Princes.

 

Les sensations sont plutôt bonnes, ce qui me fait bien plaisir, décidément la saison démarre bien, pourvu que ça dure !

Les passages en bordure de champs ou sur gros chemin à tracteur sont usants, on s'enfonce dans une espèce de glaise qui nous fait de véritables sabots, pour un peu on se prendrait pour des chevaux de trait ;-)

J'aperçois une dernière fois la 2e, mais malgré l'allure que je m'efforce de garder constante, elle me reprendra du temps dans la descente jusqu'à Seyssel.

Allez, pas grave, faut quand même envoyer jusqu'au bout, n'oublions pas l'objectif de cette sortie !

 

Des crampes menaçent sérieusement mes mollets à la fin de la descente, à 400m de l'arrivée, je m'imagine devant m'arrêter pour les étirer, non y a pas moyen, j'aurai le dernier mot !

Je les dompte par je ne sais quelle magie et je relance encore jusqu'à la ligne d'arrivée que je franchis en 2h48 à la 3e place féminine, bien contente.

 

 Image056

 

Beau parcours exigeant et complet, mêlant parties roulantes et parties plus montagneuses, il fallait donc assurer dans les 2 registres ! Assurément une course qui va vite faire référence dans le calendrier régional...

 

Prochaine aventure, et non des moindres : la Scott 1000 Bosses (80 km) le 29 avril, ma 1ère course de vélo de ma vie n'entière !!!

 

(photos asj74)

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 21:27

Et voilà le ptit dernier de l'été 2012 qui pointe le bout de son nez : le Tour du Mont Blanc en 6 étapes entre nénettes !

6 journées magiques autour du Toit de l'Europe, entre glaciers, grands cols et vallées verdoyantes dans une ambiance garantie "anti tirage de bourre"  (on laisse ça aux gars) ;-))

 

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Un minimum de préparation vous permettra de boucler cet itinéraire mythique et de vous tester sur ce genre de format, pour pourquoi pas un jour, tenter l'aventure en non-stop un jour de fin août...

 

Renseignements et inscriptions sur Altimètre Sport

 

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 07:09

Rien de tel qu'un trail roulant en début de saison pour lutter contre l'effet diesel qui menace la traileuse trentenaire !

 

Et tant qu'à faire autant en profiter pour découvrir un nouveau coin, histoire de sortir un peu de la Yaute... C'est donc sur la route de nos vacances en famille que j'ai fait ma course de reprise, lors du trail de la Côte Bleue (25 km 600D+) à Sausset les Pins, dans le massif de l'Estaque, à l'ouest de Marseille.

 

Du soleil y en a en ce dimanche 8 avril, mais aussi un mistral infernal qui souffle en permanence et contre lequel il va falloir lutter sur le 1ère partie du parcours.

Tiens ça me rappelle quelque chose... La Maï aguerrie suite à ses fortunes hivernales diverses ne s'en laisse pas compter et sort ses supers lunettes anti-gel anti-poussière (bon en fait j'ai taxé celles de mon fiston), Mistral me voilà !

 

Ambiance décontractée et presque familiale au départ avec seulement 65 coureurs ! Que ceux qui râlent devant les trails de masse en prennent de la graine : on peut encore trouver des petites courses où s'inscrire à la dernière minute ne pose pas de problème et où ça ne joue pas de coudes au départ !

 

Mon objectif sur cette course que j'inclus comme un entrainement dans ma semaine : travailler ma vitesse, les relances, bref ne pas faire ronronner le moteur !

Je pars donc sur un bon rythme, non loin des 1ers gars qui semblent temporiser le départ. A 65 coureurs, on se retrouve vite seul et c'est donc peu après les 1ères collines que la "solitude du coureur de fond" m'accompagne.

La piste serpente dans des petits vallons où le feu a laissé des traces désolantes...

 

Je reste concentrée sur le balisage, en étant seule la boulette peut vite arriver, et je m'efforce de garder mon allure, malgré le vent et l'absence de lièvre ! 

Les sensations sont plutôt bonnes, je suis agréablement surprise car je n'ai que 2 séances de fractionné dans les jambes, mais les bénéfices du ski de fond doivent encore se faire sentir...

 

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J'avais vu sur le profil de la course un ravito à 8 km, je m'étonne de ne pas le voir, et je me dis qu'en fait, j'ai l'impression de courir vite, mais que si ça se trouve, je lambine puisque je n'ai pas encore passé les 8 bornes ! Bizarre quand même...

En tout cas le parcours devient de plus en plus sympa : monotrace dans une végétation épargnée, ça descend, ça monte, j'adore !

 

Je double des concurrents de la course VTT qui emprunte certaines sections du trail. Du coup ça me sort un peu de mon isolement et les vététistes deviennent à leur insu mes lièvres du jour !

Devant j'aperçois un coureur, un autre derrière revient.

A l'approche d'un ravito, que j'identifie comme le 2e (le 1er, un mystère ?) ce qui me rassure sur ma vitesse de progression, nous nous retrouvons au même niveau et courons un petit bout ensemble.

 

Je les repasse lors d'une petite remontée dans un vallon et continue sur ma lancée à l'assaut des dernières collines. Le mistral souffle toujours, parfois un peu dans le dos (merci Eole !), parfois de côté.

Je me rapproche de Sausset, ça sent l'écurie ! Un ptit gel +Watt pour les dernières relances et me voici sur le bout de route qui mène à l'arrivée, que je franchis en 2h04 (1e F et 7e scratch... mais bon y avait pas grand monde, hein !).

 

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Quel bonheur de retrouver de si belles sensations en course, sans forcément le rechercher, ça n'en est que meilleur !

De belles dotations pour le podium (une paire de Hoka) et une course qui mérite vraiment d'être connue, sur un parcours très sympa.

 

Et maintenant place aux ouacances !!!

 

 

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